Le 17 septembre 2023, une enquête a été menée par l'association One Voice lors de la "fête du cou de l'oie" à Saint-Bonnet-près-Riom, dans le Puy-de-Dôme. Cette fête, qui marque la transition à l'âge adulte pour dix jeunes hommes, implique l'arrachage de la tête de vingt oies, poules et lapins spécialement tués pour l'occasion, sous les acclamations du public. Cette pratique barbare suscite l'indignation, et One Voice demande son interdiction sur l'ensemble du territoire français.
Lors de cet événement, qui semble au premier abord festif, des jeunes gens souriants, de la musique et des rires sont au rendez-vous. Cependant, l'horreur se dévoile lorsque l'on remarque une corde tendue horizontalement, à laquelle sont suspendus vingt animaux. Les oies, poules et lapins, sans vie, pendent dans le vide, ayant été tués spécifiquement pour subir des traitements cruels dans le but d'amuser les habitants de Saint-Bonnet-près-Riom.
Les détails macabres de cette pratique sont révoltants. Les jeunes conscrits, âgés de dix-huit ans, passent sous la corde à dos de cheval en couples. Avec le bras levé, ils frappent l'oie suspendue au-dessus d'eux.
Les coups les plus violents envoient la tête de l'animal en l'air, retombant lentement au bout de son cou blanc. Les femmes, lors d'un deuxième passage sous la corde en solitaire, embrassent l'oiseau en tirant parfois violemment sur son cou, le faisant paraître sur le point de se disloquer. Le summum de cette cruauté survient lorsque les hommes arrachent à mains nues les têtes des oies, lapins et poules avant de les brandir joyeusement dans la foule.
Cette pratique, bien que choquante, n'est malheureusement pas un cas isolé. Elle est décrite comme une "tradition" barbare dans plusieurs villages français, comme Beaux en août 2022, où une oie avait été mutilée, ou Arfeuilles en août 2023, où la décapitation avait été réalisée à l'aide d'un sabre. Les organisateurs tentent de se justifier en affirmant ne pas couper la tête d'animaux vivants, mais ils ne semblent pas choqués par le fait de les faire tuer au préalable, afin de les écarteler ensuite. Cette pratique, datant du Moyen-Âge, normalise la cruauté envers les animaux et en fait de véritables rites de passage à l'âge adulte.
La question se pose : notre société a-t-elle réellement besoin de telles traditions ?
One Voice appelle à l'interdiction du "jeu" du cou de l'oie dans toute la France, au nom des animaux tués et décapités chaque année, ainsi que pour la protection de la jeunesse, qui représente l'avenir de notre société. Une pétition a été lancée pour soutenir cette cause et mettre fin à cette pratique choquante.
Pour signer la pétition, c'est ici.
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