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Deux renards retrouvés pendus à un panneau routier en Saône-et-Loire

Publié le
2/12/2022

Lundi 28 novembre 2022, deux renards ont été retrouvés pendus au panneau d’entrée du village de Drancy-Saint-Loup (Saône-et-Loire). Les images de ce crime abject ont très vite circulé sur les réseaux sociaux et provoqué une vive colère. Le maire de la commune, Jean-Claude Lhoste, a lui-même fait part de son dégoût et a annoncé que plusieurs associations avaient décidé de passer à l’action. Parmi elles, l’association One Voice. Jean-Claude Lhoste explique :

One Voice a lancé un appel, s’engageant à verser une prime de 10 000 euros à qui nous permettra d’identifier formellement, au-delà de tout doute raisonnable, les personnes responsables de cet acte abject.

One Voice a ainsi demandé à ce que toute information lui soit transmise dans les plus brefs délais. L’association rappelle dans un communiqué :

Au-delà de la monstruosité de cette mise en scène, ces actes constituent des infractions pénales et ne doivent pas rester impunis.

Le Code pénal punit en effet la maltraitance et les actes de cruauté sur les animaux, aussi bien domestiques que sauvages. Les cas les plus graves peuvent être punis de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Hélas, encore aujourd’hui, les sanctions sont rarement appliquées.

One Voice profite de cette terrible affaire pour rappeler le sort réservé aux renards, animaux considérés comme « nuisibles ». 

Si les renards sont classés ESOD (espèce susceptible d’occasionner des dégâts), c'est pour assouvir les pulsions… Pardon on voulait dire : passions des chasseurs. Car même lorsque les animaux sont protégés, les autorités publient dérogations sur dérogations... Évidemment quand l'État lui-même se complaît à considérer des animaux comme des individus nuisibles (ancien terme légal de désignation des ESOD), comment ces derniers pourraient-ils être respectés, protégés voire même simplement laissés en paix ?

Si vous avez la moindre information concernant la pendaison des deux animaux, vous pouvez contacter l’association sur son adresse de messagerie : [email protected]. En parallèle, la gendarmerie a également ouvert une enquête.