.jpeg)
Le 20 décembre 2022, un cerf a été abattu par des chasseurs alors qu’il se trouvait dans le jardin d’une maison de Corcy, dans l’Aisne. Comme l’explique le site de la Fondation 30 Millions d’Amis, l’animal avait été pris en chasse, plus tôt dans la journée, par un équipage de chasse à courre.
Après avoir longé la route nationale, le cerf s’est réfugié près d’un étang privé, situé dans le jardin d’un particulier. Cela n’a pas arrêté les chasseurs, qui n’ont pas hésité à pénétrer sur le terrain pour achever l’animal. D’après l’association Abolissons la Vénerie Aujourd’hui (AVA), le propriétaire, ainsi que des voisins, ont tenté d’empêcher la mise à mort.
Le propriétaire et un de ses amis assistent à la mise à mort du cerf sans pouvoir intervenir car le maître d’équipage et ses valets les empêchent de se rapprocher de la scène qui se déroulait pourtant sur leur propre terrain.
Selon des témoins, le corps du cerf aurait ensuite été dissimulé avant l’arrivée des gendarmes, puis traîné par des valets sur 1 km, avant d’être chargé dans un véhicule.
Les chasseurs étaient dans la plus parfaite illégalité, puisque depuis 2019, un arrêté ministériel oblige les chasseurs à gracier un animal traqué lorsque celui-ci se trouve « à proximité de zones commerciales ou artisanales, de bureaux et d’établissement accueillant du public ».
Cela n’empêche pas les veneurs d’outrepasser la loi. Depuis plusieurs années, les incidents de ce type se multiplient et provoquent l’indignation de nombreuses personnes. À tel point que certaines communes prennent des arrêtés spécifiques pour interdire la chasse à proximité des habitations, comme c’est le cas à Pont-Sainte-Maxence.
Le chasse à courre jouit d’une très mauvaise réputation au sein de la population française, qui n’y voit qu’un loisir dépassé pratiqué par une poignée d'irréductibles. Pour faire entendre votre voix, n’hésitez pas à signer la pétition pour demander une grande réforme de la chasse en France, dont l’interdiction de la chasse à courre.
.png)
.jpg)
