Jeudi 9 septembre, le tribunal de Dax a débouté la SPA dans le procès qui l'opposait à la ville de Dax et au torero Juan Leal. Comme l'explique le site France Bleu, l'association accusait le torero de "sévices graves ou acte de cruauté envers un animal", tandis qu'elle reprochait à la ville sa complicité.Les accusations ont malheureusement été balayées. En cause, une disposition particulière de l'article 521-1 du code pénal, qui concerne la maltraitance animale. En effet, si cette dernière est bien évidemment interdite, des exceptions existent dans le cadre d'une tradition locale ininterrompue, ce qu'est la corrida.La SPA avait déjà été déboutée dans le cadre d'autres affaires du même type, pour les mêmes raisons. Mais pour son président, Jacques-Charles Fombonne, il s'agit avant tout d'attirer l'attention sur ces pratiques cruelles.
Source : Pixabay
Pour le responsable juridique de la SPA, la justification de la tradition est une honte.
C'est inaudible. A quel moment on accepte une cruauté au nom d'une tradition, au 21ème siècle ? On mettrait un chien au milieu d'une arène en lui mettant autant de coups de banderilles, en disant que c'est au nom d'une tradition locale, je crois que personne ne le tolérerait.
Avant de conclure :
Hors le taureau, jusqu'à preuve du contraire, est un un animal donc un être vivant doué de sensibilité, au même titre que nos animaux de compagnie. Je ne comprends pas que l'acte de cruauté soit toléré.
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