Le retour des beaux jours approche, et avec lui, les puces. Amatrices de chaleur et de douceur, celles-ci refont en effet parler d'elles à la fin du printemps, en été, et parfois jusqu'en automne lorsque les températures restent élevées.Le premier geste à faire pour protéger son chien est de lui mettre de l'anti-puce. Si le produit est absolument inoffensif pour votre toutou, il n'en va pas de même pour votre chat.
Source : Pixabay
En effet, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses)a publié un rapport le 7 mai 2019 pour mettre en garde tous les propriétaires de chien et de chat contre les antiparasitaires contenant de la perméthrine, que l'on retrouve dans l'anti-puce.L'Anses explique ainsi sur son site que cette substance peut provoquer de très graves troubles neurologiques chez les félins, voire entraîner la mort pour les cas les plus touchés. Quelques gouttes suffisent.En 2018, 122 cas d'empoisonnement à la perméthrine ont été recensés par l'Agence nationale du médicament vétérinaire. Parmi ces empoisonnements, cinquante-quatre ont été considérés comme grave ; six ont été mortels.
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Pour éviter un tel drame, l'Anses recommande de suivre quelques précautions. Tout d'abord, tenir éloigné tout chat d'un chien venant tout juste de recevoir un traitement antiparasitaire par pipette jusqu'à ce que la zone traitée soit sèche. Empêchez également votre chat de lécher cette zone.Si jamais votre chat entrait en contact avec la substance, l'Anses conseille de le laver à l'eau tiède et au savon et de consulter au plus vite un vétérinaire, quand bien même votre animal ne présenterait aucun signe d'empoisonnement.
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