Dans l’Ain, un homme de 53 ans a été condamné le jeudi 11 juillet 2024, après avoir tiré sur son chien avec un fusil et l’avoir laissé agoniser. Cet acte de cruauté a été découvert par les gendarmes lors d’une intervention pour tapage nocturne à Boz, dans la nuit du 9 au 10 juillet.
Lors de leur intervention, les gendarmes ont trouvé un beauceron de neuf mois en train d’agoniser. Alertée, la SPA de Lyon et du Sud-Est a envoyé un vétérinaire pour mettre fin aux souffrances de l’animal. Selon le maître, le chien avait attaqué des moutons chez un voisin à deux reprises, ce qui l’avait poussé à utiliser son fusil contre l’animal.
Jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, le propriétaire a été condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire. De plus, il a été interdit de détenir une arme et un animal pendant cinq ans. Le tribunal l’a également condamné à verser 2 219 euros de dommages et intérêts à la SPA.
Cette condamnation met en lumière la gravité des actes de cruauté envers les animaux et les sanctions qui peuvent en découler. Les associations de protection animale, comme la SPA, continuent de lutter contre ces actes et de soutenir les animaux victimes de maltraitance.
En plus de la peine de prison avec sursis et des interdictions, ce verdict inclut des dommages et intérêts significatifs, soulignant l’importance de la protection animale dans notre société.