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Un homme condamné à de la prison pour avoir maltraité ses animaux

Publié le
14/9/2022

Lundi 12 septembre 2022, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné un homme à trois mois de prison avec sursis. Selon les informations du site d'informations France Bleu, le prévenu était accusé d’avoir maltraité ses animaux en les maintenant dans des conditions déplorables.

La liste des chefs d’accusation était longue : sévices graves ou actes de cruauté envers des animaux domestiques ayant entrainé la mort, utilisation de mode de détention inadaptée ou pouvant être cause de souffrance ou blessure pour l'élevage, la garde ou la détention d'animal domestique.

Source : Pixabay

L’affaire avait éclaté au mois de juin 2022, lorsque plusieurs dizaines d’animaux (ânes, poules, chèvres, truies, pigeons, etc.) avaient été saisis par la justice sur un terrain de Junas (Gard). Tous les animaux survivants, plus nourris depuis un certain temps, avaient été confiés à des associations et des refuges.

Sophie Baudis, la présidente du tribunal, a expliqué lors de l'audience :

Il y a des cadavres d’animaux en état de décomposition au milieu des autres animaux. Le constat vétérinaire démontre qu’il n’y avait pas d’eau, pas de nourriture, une chèvre était enfermée dans une cage d’un mètre carré sans eau.

Source : Pixabay

L'avocat des parties civiles a rappelé que l'accusé avait été filmé en train de découper une chèvre encore vivante. Des faits niés par l'éleveur, qui affirme qu'il ne s'agissait pas de lui sur la vidéo. La présidente rappelle pourtant qu'il avait lui-même avoué aux gendarmes qu'il était bien l'auteur de ces faits et qu'il avait tué la chèvre pour la manger. Pour tenter d'expliquer les négligences, le prévenu a expliqué être malade et débordé.

Des justifications qui n'auront pas convaincu. En plus de la peine de prison, l’homme, qui habite avec sa mère dépendante, a également écopé d’une interdiction de posséder un animal domestique pendant cinq ans. Il devra verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la SPA et 5 800 euros à l’association Chevaux de l’Eden. La justice a enfin prononcé officiellement la confiscation de toutes les bêtes récupérées quelques mois plus tôt.

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