Le 3 août 2024, un chat a été secouru par les pompiers après avoir passé 24 heures sans eau ni soins sur le balcon d’un appartement, exposé à une chaleur accablante. L’animal, qui n’était ni pucé ni tatoué, a été repéré par une voisine, bénévole dans une association de défense des chats, alertée par ses miaulements incessants.
Malgré une nuit entière d’attente, les propriétaires du chat n’ont pas donné signe de vie. Face à l’urgence de la situation, la voisine a décidé de contacter la police, qui a ensuite fait appel aux pompiers pour intervenir. L’opération de sauvetage a nécessité un déploiement important de moyens. Le chat, effrayé par les secouristes, a fait une chute dans les buissons en contrebas, heureusement sans gravité.
Le félin a été recueilli par la jeune femme qui avait donné l’alerte. Conduit chez le vétérinaire, il s’est avéré que l’animal n’était pas identifié, ni par puce ni par tatouage, ce qui complique les démarches pour retrouver ses propriétaires. À son retour, la voisine a constaté que les propriétaires n’avaient pas cherché leur chat, ce qui soulève des interrogations sur une éventuelle négligence ou maltraitance.
Le Jardin des Chats, l’association à laquelle appartient la jeune femme, a exprimé son intention de porter plainte contre les propriétaires du chat pour maltraitance et non-identification. Nadine Issartel, présidente de l’association, a indiqué que les maîtres encourent une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. Elle a également souligné l’importance de renforcer la législation pour prévenir les abandons et les mauvais traitements infligés aux animaux.