Un jeune homme de 20 ans originaire de Haute-Saône comparaîtra devant le tribunal de Vesoul le 11 juillet 2023 pour avoir abattu illégalement deux biches et un faon en janvier 2022 à Bucey-lès-Gy et Autoreille. Selon les enquêteurs, le suspect a tué les animaux « pour le plaisir », sans autorisation et sans motif de chasse valable. Les fédérations de chasse et les associations de chasse se sont constituées partie civile et réclament des dommages et intérêts.
Le matin du 14 janvier 2022, des automobilistes qui circulent entre Bucey-lès-Gy et le hameau de Saint-Maurice sont témoins de tirs d'arme à feu. Plus tard, un faon est retrouvé mort au milieu d'un champ appartenant à une réserve pour la faune sauvage, avec une balle de carabine qui l'a transpercé. À quelques mètres de là, une biche est couchée sur le sol. Cette découverte interpelle les enquêteurs et les associations de protection de la faune sauvage.
Les enquêteurs constatent que des cas similaires s'étaient produits auparavant, à Autoreille le 30 décembre 2021. Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2021, une biche est retrouvée morte dans un champ à proximité d'une route. Les enquêteurs ont pu établir que c'étaient les mêmes balles, donc la même arme, qui avait procédé à l'élimination des animaux. Grâce à des témoignages, les enquêteurs ont pu identifier le principal suspect de l'affaire, un jeune homme de 20 ans.
Le suspect, qui est connu dans le secteur, a été interpellé par la police environnementale (OFB) et incarcéré pour d'autres faits. Il est maintenant poursuivi pour braconnage, un délit passible d'une peine d'emprisonnement et d'une amende de 30 000 euros. Selon un témoignage, il aurait « tué pour tuer ».
Le tribunal de Vesoul a renvoyé le procès du suspect au 11 juillet 2023, date à laquelle les fédérations de chasse et les associations de chasse se constitueront partie civile et réclameront des dommages et intérêts. Depuis l'incident, la quiétude est revenue dans les Monts-de-Gy. Cependant, la lutte contre le braconnage et la protection de la faune sauvage demeurent des préoccupations majeures pour les autorités et les associations de protection de l'environnement.