"Toto le Sanglier" Sauvé de l'Euthanasie : Le Bon Sens a Prévalu

Ce vendredi 26 juillet 2024, la cour d'appel de Douai (Nord) a rendu un arrêt crucial concernant le sort de "Toto le Sanglier". L'animal, qui risquait l'euthanasie, ne sera finalement pas abattu. Cette décision a été confirmée par Maître Christophe Gérard, l'avocat de l'association Stéphane Lamart, qui intervenait en tant que volontaire dans cette affaire.

"La justice est aux côtés des animaux, elle les protège. Au-delà du symbole que 'Toto' avait fini par représenter, c'est le plus beau message que la justice pouvait envoyer," a déclaré Maître Gérard avec satisfaction.

Retour sur les Faits

En fin 2023, la famille Bienvenu, vivant à Boiry-Becquerelle près d'Arras (Pas-de-Calais), avait recueilli Toto, un petit marcassin attaqué par des chiens de chasse. Suite à cela, la justice avait ordonné la saisie de l'animal, qui avait été placé en fourrière à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais).

Le 12 juillet 2024, une ordonnance de la présidente déléguée du tribunal judiciaire de Douai prévoyait l'euthanasie de l'animal. Cette décision a suscité une vive opposition, notamment de la part de la famille Bienvenu et des défenseurs des droits des animaux.

La Victoire du Bon Sens

Le maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon, qui avait proposé d'accueillir Toto dans le parc animalier de Saint-Laurent, a exprimé sa satisfaction : "Je suis très heureux que le bon sens ait pu s'imposer. La mort de Toto aurait été absurde et cruelle."

Toto devrait être transféré à Charleville-Mézières dans les prochains jours, où un enclos séparé et sécurisé a été préparé pour lui. Cette procédure sera réalisée en collaboration avec la communauté urbaine d'Arras, où se trouve actuellement l'animal.

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La mobilisation pour sauver Toto a été impressionnante, avec une pétition et une cagnotte qui ont ému toute la France. Maître Gérard souligne que la décision rendue ce vendredi est basée sur "du droit et du droit pur", et revient à la première ordonnance du président du tribunal judiciaire d'Arras, qui indiquait que l'animal ne devait pas être euthanasié.

Boris Ravignon a également remercié la famille Bienvenu, les avocats, et l'association Stéphane Lamart pour leur engagement. "On ne se connaissait pas particulièrement mais on a uni nos forces pour trouver une solution," a-t-il ajouté.

Avec cette décision, la justice a envoyé un message fort en faveur de la protection des animaux, symbolisé par le sort heureux de Toto, qui continuera de vivre dans un environnement sûr et adapté.

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