Pyrénées : non à l’hystérie collective autour des ours

Au début du mois d’août, un ours a chargé un berger dans l’Ariège. Depuis, les éleveurs sont vent debout pour protester contre la présence de l’animal dans les Pyrénées. Pour les associations, ces protestations ne sont qu’une manifestation d’hystérie collective, selon les informations du site 20 Minutes.Le collectif CAP-Ours rappelle :

Une charge d’intimidation d’un ours vient de se produire sur un berger, à juste titre choqué par cet événement. Cela s’est terminé sans contact ni blessure. Notons que si l’ours avait voulu blesser le berger, il en avait la capacité physique et il n’en a rien été.

^{Source : Pixabay}

Les charges d’ours contre les humains sont particulièrement rares. En 25 ans, seules neufs ont été recensées : une personne seulement avait été blessée. À titre de comparaison, les bovins ont chargé 23 fois des randonneurs et des chasseurs entre 2010 et 2020, provoquant de graves blessures, voire la mort.Mais la question de l’ours est épineuse, et depuis la réintroduction de plusieurs animaux en 2018, les protestations des éleveurs et agriculteurs sont constantes. Ils voient dans l’animal une menace pour les troupeaux. Plusieurs attaques d’ours sur des animaux ont en effet été recensées au cours de ces dernières années.

^{Source : Pixabay}

En 2020, trois ours bruns ont été tués illégalement dans les Pyrénées, en France et en Espagne. Depuis, les associations demandent à ce que les animaux soient remplacés, afin d’assurer la pérennité de l’espèce.