L'ourse Sorita, lâchée dans le Béarn en octobre 2018, était sortie d'hivernation accompagnée de deux petits oursons à la fin du mois d'avril 2019. La naissance des deux bébés constituait un espoir pour les populations d'ours en France.
Source : ONFCS
Malheureusement, il est très probable que les oursons aient été tués peu de temps après leur naissance par un autre ours mâle, selonl’Office national de la chasse et de la faune sauvage(ONCFS). C'est une configuration très fréquente chez les ours : un géniteur différent détruit la progéniture d'un autre mâle pour pouvoir s'accoupler avec la femelle.
Source : ONFCS
L'ONCFS explique ainsi :
Parmi les causes de mortalité fréquentes observées dans la nature, la prédation par un ours mâle, différent du père génétique, est une constante chez l’ours et représente 20 % des mortalités d’oursons. Ces infanticides provoquent un retour des chaleurs de la femelle et ouvrent la possibilité à un nouvel accouplement.
Une autre ourse, Claverina, a été introduite en même temps que Sorita en France. Mais ce lâcher est loin de faire l'unanimité. En effet, plusieurs attaques de brebis ont même été imputées aux plantigrades depuis leur arrivée, notamment en Espagne où Claverina a élu domicile.Pet Alert France a effectué un sondage sur une base de 2500 personnes en ligne sur leur page facebook est favorable à la ré-introduction des ours dans nos montagnes.