Une cinquantaine de militants pour la cause animale se sont rassemblés près du parc Marineland à Antibes pour protester contre le projet de départ des orques Inouk, Moana, Wikie et Keijo vers un aquarium géant à Kobe, au Japon. Selon l'association One Voice, le parc Marineland envisagerait d'envoyer les orques au Japon où ils seraient "exploités jusqu'à leur dernier souffle". La captivité des cétacés sera interdite en France d'ici 2026, et le parc doit trouver une solution pour ses orques. Les militants réclament une expertise indépendante sur la santé des animaux et défendent un projet de sanctuaire pour leur permettre de finir leur vie dans des conditions plus humaines. La direction de Marineland n'a ni confirmé ni infirmé le projet de départ des orques.
Le compte à rebours a commencé pour les orques de Marineland, Inouk, Moana, Wikie et Keijo. Depuis le vote de la loi contre la maltraitance animale en 2021, la captivité des cétacés sera interdite en France d'ici 2026. C'est dans ce contexte que le parc Marineland à Antibes doit trouver une solution pour ces quatre orques qui pourraient être envoyées à Kobe, au Japon, dans un aquarium géant. Une cinquantaine de militants de l'association One Voice a manifesté devant le parc pour dénoncer ce projet et exprimer leur inquiétude quant au sort des orques. Selon l'association, les animaux seraient "exploités jusqu'à leur dernier souffle" au Japon.
La situation des orques d'Antibes suscite de vives réactions parmi les défenseurs des animaux. Muriel Arnal, présidente de One Voice France, affirme que les militants sont là pour dire au ministère de l'Écologie que les orques ne seront pas si facilement écartées de la France. Elle déclare : "Nous voulons discuter avec Marineland du sort des quatre orques, pour trouver une solution plus humaine pour tout le monde."
L'association One Voice demande une expertise indépendante de l'état des bassins et de la santé des orques Inouk et Moana. Cette demande sera présentée devant la cour d'appel administrative d'Aix-en-Provence. One Voice est préoccupée par l'état de santé de ces deux orques, et l'association avait déjà saisi le tribunal judiciaire de Grasse l'année dernière pour demander une expertise, mais la requête avait été rejetée.
Marineland, de son côté, n'a ni confirmé ni infirmé le projet de départ des orques. La direction du parc déclare simplement "étudier plusieurs pistes de relocalisation". La polémique autour des orques de Marineland existe depuis plusieurs années, et la question de leur santé est au cœur des préoccupations. Les militants demandent une solution plus humaine pour ces animaux emblématiques et défendent un projet de sanctuaire pour leur permettre de vivre leurs dernières années dans des conditions plus naturelles. Cependant, pour l'instant, les discussions avec Marineland ne semblent pas avancer.
Le parc Marineland à Antibes et le parc Planète Sauvage près de Nantes sont les deux derniers delphinariums en France, et la question de la captivité des cétacés fait l'objet de débats intenses dans le pays.