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Orne : procès pour maltraitance contre des chevaux

Publié le
21/7/2022

Un homme âgé d'une quarantaine d'années a comparu le 11 janvier 2022 devant le tribunal judiciaire d'Argentan, dans l'Orne, pour répondre d'actes de maltraitance envers des chevaux, comme le rapporte le site d'informations Actu.fr.
Les faits remontent au mois d'août 2020. Cinq chevaux avaient été retrouvés à Trun, dans un champ, sans eau ni nourriture, alors qu'il faisait une chaleur étouffante. Les gendarmes, prévenus par l'association Les paniers du Cœur, mais également par l'accusé lui-même, étaient venus constater l'état catastrophique des équidés.
L'homme avait alors expliqué que les chevaux ne lui appartenaient pas et qu'il avait simplement accepté de les garder. Le propriétaire des animaux devant venir les chercher, il avait alors arrêté de les nourrir. Les chevaux sont restés trois semaines sans soins. Après une telle épreuve, deux d'entre eux ont hélas dû être euthanasiés.

Source : Les Paniers du Cœur


Les propriétaires des chevaux s'interrogent désormais sur le comportement de l'accusé, qui était rémunéré pour s'occuper des animaux. Par forte chaleur, un cheval ne peut survivre que quelques jours sans eau. Hors, les équidés ont survécu près de trois semaines. Leurs avocats ont demandé une sanction exemplaire. L'association Les Paniers du Cœur a demandé 1 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que l'interdiction d'exercer un métier en rapport avec les chevaux.
La défense, elle, a dénoncé la fabrication d'un bouc-émissaire et affirme que le prévenu n'est pas la personne qui devrait être présentée au tribunal. Pour l'avocat, qui a demandé la relaxe, la seule chose que l'on pourrait reprocher à son client est de ne pas s'être rendu dans son champ pour s'assurer que les chevaux n'y étaient plus. De son côté, le ministère public a requis une une peine de trois mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple et une peine d’interdiction d’exercer une profession en lien avec les animaux pendant une durée d’un an.
Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 8 février 2022.

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