L'association de défense des animaux, One Voice, a décidé d'interpeller les autorités au sujet de l'expérimentation animale. L'organisation réclame plus de transparence quant aux rapports d'inspection des laboratoires. Comme le rappelle One Voice, ces rapports devraient être disponibles pour le grand public, comme en ont décidé plus de trente jugements rendus par des tribunaux de l'Hexagone depuis l'année dernière.
Pourtant, One Voice précise que bien souvent, ces jugements vont à l'encontre de la volonté des préfectures, qui arguent que le libre accès à ces rapports risquerait de mettre en danger les laboratoires en les exposant à la colère des militants animalistes.
Les préfectures prétendent aussi que l’expérimentation animale en elle-même est tellement mal considérée par le grand public qu’il faudrait absolument lui cacher l’identité des laboratoires. Mais là encore, les tribunaux n’y croient pas.
Source : One Voice
Malgré tout, certains tribunaux estiment que la publication des noms des laboratoires présentait bien un risque. Certains d'entre eux ont été cachés lors dans ces rapports sur décision de justice en raison de la manipulation de pathogènes dangereux (virus de la rage, coronavirus félin).
Malgré tout, One Voice se montre optimiste, car d'autres jugements sont allés dans son sens.
Ces jugements sont le résultat d’un travail de fond qu’on ne voit pas sur le terrain et dont on entend peu parler sur les réseaux sociaux – mais c’est un travail qui demande beaucoup de temps, d’énergie et d’argent, pour mettre en lumière ce qui se passe et pour contrer l’opacité ambiante en ce qui concerne l’exploitation des animaux.
One Voice conclut :
Tant que l’expérimentation animale existera, nous nous battrons pour exiger la transparence, pour demander aux pouvoirs publics d’investir massivement dans des méthodes de recherche n’impliquant pas les animaux et pour obliger les laboratoires à utiliser exclusivement ces méthodes. Nous ne cesserons jamais de nous battre pour les animaux victimes de cette injustice.