Le préfet de Lozère fait une nouvelle fois marche arrière. Alors qu’il avait une première fois annoncé qu’un tir de prélèvement aurait bien lieu dans le département, il était revenu sur sa déclaration quelques jours plus tard. Finalement, ce tir de prélèvement aura bel et bien lieu, comme l’affirme le site d’informations France 3.
C’est le député UDI Pierre Morel-À-L'Huissier qui a relayé l’information sur Twitter. Il s’est par ailleurs réjoui de ce tir. Il a également ajouté :
Le loup pose problème, comment fait-on ? Si un tir suffit, parfait. Si ce n’est pas suffisant, il faudra aller au-delà.
Contactée, la préfecture de Lozère n’a cependant pas confirmé ou infirmé les dires de Pierre Morel-À-L’Huissier. Cependant, le tir semble bien acté. Jean-François Maurin, le président de la FDSEA de Lozère, a expliqué :
Ça fait trois mois qu'on demande à obtenir un tir de prélèvement et j'ose espérer que c'est le premier et qu'il va y en avoir d'autres. Pour moi, il faut prélever un à deux loup(s) sur le nord du département et un sur le zone du Mont-Lozère. On a eu trop d'attaques cet été, la pression n'est plus tenable.
Depuis le début de l’année, les éleveurs ont recensé la mort de 266 animaux suite à des attaques de troupeaux. Dans 83 % des cas, le loup fait un agresseur crédible. Les éleveurs réclament des mesures beaucoup plus drastiques pour se protéger.
Ils semblent dans tous les cas disposer d’un allié en la personne de Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, puisque celui-ci a déclaré que les éleveurs étaient aujourd’hui l’espèce menacée, et non plus le loup.
Ces déclarations n’ont pas été du goût des associations, qui rappellent que des efforts de cohabitation doivent absolument être mis en place. Elles se disent prêtes à aller à la rencontre des agriculteurs et éleveurs pour trouver des solutions. Un loup a par ailleurs été abattu dans le Doubs, suite à un tir de défense.