Le Conseil d'État, saisi par plusieurs associations après la publication d'arrêtés autorisant les chasses traditionnelles aux petits oiseaux, a de nouveau suspendu ces pratiques. Mais cette décision n'est pas du goût de tout le monde, comme le rapporte le journal La Dépêche du Midi.
En effet, le président de la fédération de chasse du Lot-et-Garonne, Michel Auroux, a d'ores et déjà annoncé son intention de continuer à chasser malgré l'interdiction.
Nous continuerons à chasser, c'est le mot d'ordre que j'ai donné à tous nos chasseurs. La fédération assumera ses responsabilités. 3100 oiseaux sur une estimation de 64 millions d'oiseaux, le tir au fusil n'est absolument pas concerné, le quota est de 30 alouettes par jour par chasseur et on empêche la chasse aux engins qui ne menace en rien la pérennité des espèces. C'est une honte. Moi-même, je vais aller chasser.
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Il ajoute :
Nous n'acceptons pas ce genre de décisions arbitraires, le conseil d'Etat ne tient absolument pas compte des précisions que nous avons apportées. C'est insupportable, nous sommes vraiment très, très en colère. J'ai eu mes collègues des départements aquitains concernés et nous envisageons des actions communes.
Il fustige la prise de position du Conseil d'État et dénonce des partis pris. Il a assuré les chasseurs de son soutien dans le cas de procès verbaux dressés par l'Office Français pour la Biodiversité. Avant de conclure :
En fait nous avons les mêmes ennemis, les écolos qui ne veulent plus qu'on fasse de lacs, qui emmerdent les paysans tous les jours, les mêmes qui emmerdent les chasseurs. Il y a un ras-le-bol général, personnellement, je fais une overdose d'écolos.