Au début du mois de juin 2020, Nathalie Labrousse-Marchau, et sa fille Coralie, 21 ans, habitant près de Jans (Loire-Atlantique), ont fait une terrible découverte dans leur jardin, comme le rapporte le site d'informations Actu.fr.La jeune fille, étudiante en informatique à Nantes, confie :
J’étais en train de réviser avec un petit peu de musique sur mon ordinateur, j’avais sorti les chiens juste avant. Tout à coup, les chiens se sont mis à aboyer comme des fous. Je suis sortie pour les calmer en me disant que c’était une voiture qui passait ou quelqu’un à pied.
Source : Léo Gautret
Elle poursuit :
J’ai vu les corps de trois de mes quatre lapins alignés devant le portail. Je suis tout de suite rentrée, j’ai commencé à paniquer. Je ne savais pas si le quatrième était encore en vie, je voulais aller voir, mais j’étais trop terrifiée, alors je suis montée dans ma chambre pour regarder par les velux.
Coralie préfère rester chez elle et attend le retour de sa mère. Nathalie explique :
Quand je suis arrivée, ma fille a éclaté en sanglots. Je suis sorti pour enterrer les lapins et c’est là où j’ai vu le quatrième, dans les ronces. Ils étaient encore tièdes et on voyait clairement qu’ils avaient été étranglés.
Pour la mère de famille, il ne fait aucun doute que c'est une main humaine qui a tué les animaux, car "ça ne s'improvise pas". Elle découvre alors un peu plus tard dans la journée que les clapiers des lapins ont été éventrés. Elle a également retrouvé le cadavre d'une de ses canes, tuée de plusieurs coups sur la tête. L'oiseau couvait 13 œufs, qui ont tous disparu.Nathalie continue :
Je n’ai de querelle avec personne. Mes voisins sont tout aussi sidérés que moi, ils ont défilé à la maison pour nous consoler et nous rassurer. [...] Si la personne crève de faim, je peux comprendre qu’elle ne considère pas que ce sont des animaux de compagnie. Mais là, ils ont juste tué pour faire du mal.
Source : Léo Gautret
Depuis l'attaque, mère et fille vivent dans l'angoisse. Coralie avoue se munir d'un bâton lorsqu'elle fait le tour de ses animaux, pour s'assurer qu'ils vont bien. Nathalie a prévu d'installer un système de vidéo-surveillance sur la propriété. Elle ne comprend pas qui pourrait lui vouloir ainsi du mal. Cinq ans plus tôt, elle a pourtant déjà reçu des menaces, après la mort de son mari.
J’ai reçu des coups de fil anonymes dans les six mois qui ont suivi sa mort. Du genre : « Une femme seule ne peut pas s’en sortir avec un si grand terrain. » On m’a aussi fait des propositions pour acheter mon terrain à des prix ridiculement bas. On me disait : « Vos terres peuvent intéresser des gens. » Pendant la même période, la clôture électrique des chevaux a été arrachée, la porte du chalet cassée, et on avait aussi retrouvé toutes les poules de notre basse-cour mortes.
Elle conclut :
Mon désir n’est pas que les responsables soient punis, la vengeance ne ramènera pas nos animaux. Mais je veux juste que ça s’arrête.