Le zoo-refuge de la Tanière, situé à Nogent-le-Phaye, en Eure-et-Loir, est en danger. Les deux fondateurs, Patrick et Francine Violas, ont décidé de lancer un appel aux dons pour tenter de sauver le refuge, qui a accueilli et accueille encore de nombreux animaux sauvés de situations très difficiles. Selon le site d'informations France 3, il manque aujourd'hui deux millions d'euros au zoo pour survivre.
La Tanière a beaucoup souffert de la crise du COVID. En effet, le zoo devait ouvrir au public en 2020, mais la pandémie a perturbé tous les plans, puisque les visites de visiteurs ont été interdites pendant seize mois. Si l'État et la région Centre-Val de Loire ont débloqué une aide d'un million d'euros, pour Patrick Violas, le manque à gagner s'élève quand même à sept millions d'euros sur cette période de confinement.
Au moment de la crise sanitaire, nous n’avons pas eu droit aux aides gouvernementales : on n’avait pas fait de chiffres d’affaires puisque que le refuge n’était pas encore ouvert au public. Nous n’avons pas non plus eu droit au PGE (Prêt Garanti par l’État). Nous avons dû emprunter.
Les deux fondateurs veulent à tout prix sauver La Tanière, qui a porté secours à de nombreux animaux : félins de cirque, éléphants, primates de laboratoire, lapins... La liste est longue. Patrick Violas précise :
Avec mon épouse, nous avons très bien gagné notre vie précédemment et nous avons mis 30 millions d’euros dans le centre, mais nous avons besoin de dons pour poursuivre notre activité et le sauvetage des animaux. Le public a toujours été avec nous pour nous soutenir.
Avant d'ajouter :
On ne peut plus tenir comme ça. Ça passe ou ça casse aujourd’hui. Soit on se casse la figure dans les jours qui viennent, soit grâce au public, on s’en sort. À la Tanière, il n’y a pas les plus belles panthères, ni les plus beaux lions, mais ce sont vos animaux, nos animaux. Dans nos cœurs, ce sont les plus beaux animaux du monde.
Pour aider le zoo, n'hésitez pas à cliquer ici. Tous les dons sont bons à prendre ! Cependant, Patrick Violas l'assure dans les colonnes de l'Est Républicain :
Jamais je ne fermerai le parc. Je ne veux pas abandonner les animaux, ni licencier mon personnel. Il y a toujours des solutions pour trouver des fonds, comme l’appel aux dons.
Une vente aux enchères devrait également avoir lieu en mai afin d'obtenir de nouvelles rentrées d'argent.
(Image d'illustration : La Tanière)