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Le cadavre d'un dauphin retrouvé mutilé

Publié le
20/2/2023

Samedi 18 février 2023, l'association de défense des mers et des océans, la Sea Shepherd, a fait une terrible découverte au large des côtes vendéennes. Elle a en effet repêché le cadavre d'un dauphin atrocement mutilé, comme l'explique le site d'informations 20 Minutes. Dans la peau de l'animal, sur le flanc droit, avait été gravé un message directement adressé à l'association : « Sea Sheperd (sic) PD ».

La Sea Shepherd a été prompte à répliquer :

Ceux qui ont atrocement mutilé ce dauphin ne devraient plus jamais être autorisés à pêcher, a réagi l’association sur les réseaux sociaux samedi. Nous déposons plainte contre X pour mutilation d’espèce protégée et demandons l’ouverture d’une enquête pour retrouver les coupables.
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L'association a décidé de présenter dimanche 19 février 2023 le cadavre du dauphin mutilé au grand public, à La Rochelle (Charente-Maritime), dans le cadre d'une opération de sensibilisation. Natacha Rault, représentante de l'association, explique que ce n'est malheureusement pas la première fois que ce type d'incident a lieu. Quelques années plus tôt, l'ONG avait retrouvé le cadavre d'un dauphin gravé des mots « Fuck Sea Shepherd ». Elle ajoute :

Nous ne mettons pas tous les pêcheurs dans le même panier, mais il y a vraiment un problème avec la pêche non-sélective en France, qui nous envoie un message. C'est honteux, horrible, de leur part, et ça les dessert.

Elle précise ensuite :

Nous réclamons que certaines pêches, problématiques en ce qui concerne les captures accidentelles, soient interdites, et que des caméras embarquées soient installées sur les bateaux de pêche pour connaître l'impact réel sur les populations de dauphins.

Durant quatre mois, en hiver, et durant un mois d'été, les associations notent des pics d'échouage de dauphins sur les plages de l'Atlantique. Depuis le mois de décembre, la Sea Shepherd explique que 410 cétacés auraient ainsi été retrouvés morts échoués. La Sea Shepherd demande :

Sur ces périodes nous demandons comme les scientifiques des fermetures spatio-temporelles, c'est-à-dire des périodes de repos biologique dans les océans.

(Illustration : Sea Shepherd)