Le 28 mai dernier, un homme a été filmé par un voisin en train de frapper violemment l'une des chiennes de sa compagne dans une résidence près de Nîmes, dans le Gard. La vidéo montre l'homme frappant la chienne Pepa à plusieurs reprises avant de la soulever et de la projeter violemment au sol. Suite à cela, l'homme a été placé en garde à vue et a admis avoir frappé la chienne, justifiant son acte comme une "correction" après des dégradations causées par l'animal.
Pepa, âgée de 7 mois, et une autre chienne de 7 ans nommée Kailye, toutes deux de race staffordshire, ont été retirées du domicile du couple et confiées temporairement à la SPA de Nîmes. Cependant, la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a annoncé le 10 juillet que, dans l'attente des résultats de l'enquête, les animaux seraient placés "en gardiennage en lieu adapté, hors de leur domicile, auprès de personnes qu’elles connaissent".
Le 11 juillet, la SPA de Nîmes a révélé que les deux chiennes avaient été confiées à la belle-mère de l'homme mis en cause. L'association a exprimé son mécontentement face à cette décision, soulignant que les chiens restent ainsi dans le cercle familial de leur potentiel bourreau. La SPA a également critiqué la requalification des faits par le parquet en "acte de maltraitance isolé", une infraction passible d'une simple amende contraventionnelle de 750 euros au maximum.
Le compagnon de la propriétaire de Pepa et Kailye est poursuivi pour "mauvais traitement sur un animal domestique" et comparaîtra en septembre prochain devant le tribunal de police de Nîmes. En attendant, la SPA a lancé une pétition pour soutenir les deux chiennes et demander leur protection pénale effective, ainsi que leur retrait définitif à leur propriétaire.
Pour signer la pétition : One Voice - Condamner toutes les violences, quelle que soit la victime