Les autorités espagnoles ont pris la décision, le 22 septembre 2021, d'interdire la chasse au loup sur l'ensemble du territoire, comme le rapporte le site de Yahoo! News. Cette annonce a été accueillie avec joie par les associations de défense des animaux, mais du côté des éleveurs, c'est la douche froide.Carlos Zamora, agent forestier dans la région de la Sierra de la Culebra, véritable paradis du loup qui compte huit meutes, confie :
Ici, ça a toujours été le paradis des loups. Il y a trois acteurs dans la tragédie du loup: les éleveurs, les écologistes et les chasseurs. Chacun a sa solution.
Source : Pixabay
Le gouvernement espagnol a pris la décision d'interdire la chasse dans une volonté d'uniformisation. Hugo Morán, secrétaire d'État à l'environnement, explique :
Lorsqu'il s'agit d'une espèce rare comme le loup ibérique, la responsabilité de sa conservation doit reposer sur tout le territoire.
Les éleveurs craignent à présent une "concurrence déloyale" de la part des loups. La cohabitation s'annonce en effet beaucoup plus difficile, d'autant que l'élevage intensif pratiqué dans ces régions coûtent beaucoup d'argent aux exploitants, qui craignent donc les pertes. Le gouvernement a cependant promis des aides pour les éleveurs.En France, la cohabitation avec le loup est elle aussi de plus en plus problématique. Le 24 septembre, le cadavre d'une louve a même été retrouvé pendu devant une mairie. Le geste, accompagné d'une revendication, a provoqué l'indignation de nombreuses personnes.