Le bras de fer continue entre l'association One Voice et les autorités autour de la question de l'élevage de chiens de chasse à Azerat, en Dordogne, comme le rapporte le site d'informations France 3.
Source : One Voice
L'organisation exige le retrait immédiat de tous les chiens encore présents. Elle dénonce depuis des mois les conditions de vie des animaux dans l'élevage appartenant à Richard Mandral. One Voice pointe du doigt l'inaction de l'État, malgré la visite qui a eu lieu il y a deux mois :
Ce sont les mêmes corps décharnés, les mêmes maladies de peau, les mêmes brouettes remplies de carcasses à l’entrée de la propriété que nous retrouvons, et la même absence criante d’eau pour les chiens.
Source : One Voice
L'éleveur avait déjà été condamné une première fois à réduire sa meute, mais le domaine compte toujours 75 chiens, contre 100 au départ. Les autorités lui avaient pourtant demandé de passer à 45. Elles précisent cependant :
Si l’inspection a montré qu’ils étaient toujours détenus dans des conditions satisfaisantes au regard des règles de bien-être animal, des suites administratives et pénales ont déjà été prises.
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=IFeKJE5qrbc&feature=emb_title[/embed]La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) a précisé qu'elle aiderait l'éleveur à replacer les animaux, hélas en général peu recherchés comme chien de compagnie. En attendant, Richard Mandral devra payer 20 euros par jour jusqu'à ce que la meute compte bel et bien 45 chiens.
Source : One Voice
Du côté de One Voice, on s'indigne qu'aucune disposition plus sévère n'ait été prise. Photos à l'appui, l'organisation dévoile la face terrible de cet élevage, avec un symbole dramatique : le corps d'un griffon nivernais, mort au cours de l'hiver et dont le corps n'a toujours pas été retiré. L'association continue de réclamer la saisie définitive des animaux.