
Deux jeunes hommes doivent répondre devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Ils sont accusés de sévices de nature sexuelle envers des animaux dans deux centres équestres de la région. Les faits se sont produits entre 2015 et 2016, lorsque le centre équestre "Le Sabot d'Or" et le "Poney Club des Landes" ont été victimes d'intrusions nocturnes.
Les accusés, âgés de 18 et 19 ans à l'époque, ont été placés en garde à vue au commissariat de Saint-Nazaire. Ils sont accusés de viol sur des chevaux et des poneys, des actes d'une extrême cruauté.
Les faits ont été découverts grâce à la vigilance de la gérante du "Poney Club des Landes". En constatant des dégradations régulières dans les box des chevaux, elle a décidé d'installer des caméras de surveillance. Les enregistrements ont révélé la présence des deux individus, les accusés, pénétrant illégalement les lieux pendant les week-ends.
Le 19 février 2016, les gardiens du "Poney Club des Landes" ont réussi à les prendre en flagrant délit. Les scènes d'horreur capturées sur les caméras de surveillance ont montré des actes de violence sexuelle commis sur les chevaux et les poneys, des caresses obscènes, des masturbations, ainsi que des pénétrations digitales et péniennes.
Les deux suspects ont avoué avoir pris du plaisir à ces actes lors de leur interrogatoire. Ils ont admis avoir une attirance sexuelle pour les animaux, en particulier les chevaux. De plus, lors d'une perquisition menée dans l'un de leurs domiciles, des films pédopornographiques datant de 2014 ont été découverts sur un ordinateur, révélant une facette encore plus sombre de leur comportement déviant. L'un des accusés a admis avoir incité des mineurs de 13 ans maximum à lui envoyer des vidéos d'eux se masturbant, avant de les diffuser sur des sites de pédopornographie. Il a également été révélé qu'ils prenaient du plaisir à se masturber ensemble en regardant le dessin animé "My Little Pony", destiné aux enfants de 5 à 10 ans.
Stéphane Lamart, président de l'association qui a porté plainte, souligne l'importance de légiférer pour interdire la diffusion d'actes de zoophilie sur internet. Il dénonce la recrudescence préoccupante de tels actes de violence envers les animaux et appelle à une prise de conscience collective.
Malheureusement, cette affaire n'est pas un cas isolé. Ces dernières années, l'association Stéphane Lamart a été confrontée à de multiples plaintes similaires. La cruauté envers les animaux doit être combattue avec fermeté, et des mesures législatives plus strictes sont nécessaires pour protéger les animaux contre ces actes barbares.
Il est essentiel de sensibiliser la société à la gravité de ces crimes et de garantir que les coupables soient traduits en justice et punis conformément à la loi. Les animaux méritent d'être traités avec respect et dignité, et il est de notre devoir de les protéger contre toute forme de maltraitance.