Anti Chasse

Des associations dénoncent un concours de chiens de chasse

Publié le
20/2/2023

Le 25 et le 26 février devrait se tenir, à Riom-ès-Montagnes (Cantal), un concours de meutes de chiens de chasse. Depuis l'annonce, la mairie affirme être harcelée par les militants de la cause animale, tant sur les réseaux sociaux, que par email ou par téléphone, comme le rapporte le site d'informations France 3.

François Boisset, le maire, soupire :

C’est triste pour le monde rural. Ils sont en train de nous montrer comme des barbares, des sanguinaires, des arriérés qui ne comprennent rien à la vie des animaux.

Il donne un exemple de message reçu :

"Je n’ose même pas imaginer le spectacle sanglant auquel les enfants pourront sans doute assister. Les organisateurs de corrida n’ont rien à vous envier."

Lors du concours, organisé par Guillaume Ponsonnaille, dix meutes de dix chiens de chasse auront pour mission de retrouver un sanglier en moins de deux heures. L'organisateur assure :

En aucun cas, il n’y a un tir. Il n’y a pas de mort à la fin. Il n’y a pas du tout de prise. Le but n’est pas d’attraper l’animal. Ce n’est jamais arrivé en concours AFACCC (Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants).
Un concours de chiens de chasse provoque la colère des associations. (Illustration : Pixabay)

Hélène Thouy, la co-présidente du Parti Animaliste, de son côté, ne croit pas l'organisateur. Elle demande l'annulation du concours.

On sait avec certitude, et c’est confirmé par les organisateurs, qu’un sanglier va être poursuivi. Pendant combien de temps ? On ne sait pas. Il va être complètement apeuré et tout ça pour quoi ? Pour le plaisir de ceux qui vont regarder. Cela interroge sur le plaisir qu’on peut prendre à regarder un animal souffrir comme cela, être apeuré, s’épuiser. Cela interroge vraiment sur la qualité des personnes qui prennent plaisir à cela.

Guillaume Ponsonnaille, pourtant, l'a de nouveau affirmé : le concours aura bel et bien lieu, à date prévue.