Protection

Le parc SeaWorld annonce la mort de l'orque Unna

Publié le
22/12/2015

Hier, dans la nuit du lundi 21 décembre, l'entreprise SeaWorld a annoncé la mort d'une orque de 18 ans dans son parc de San Antonio, auxÉtats-Unis.C'est le troisième décès d'orque en six mois dans les parcs que gère la compagnie. Unna était soignée depuis le mois de septembre pour une infection causée par un champignon. Malheureusement, les traitements se sont révélés inefficaces. Une autopsie sera réalisée pour comprendre les causes du décès.

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Source : @TheDodo

Unna vivait depuis 18 ans en captivité, privée de son milieu naturel et contrainte d'exécuter quotidiennement des numéros pour amuser la foule. Dans la nature, les femelles orques vivent en moyenne une cinquantaine d'années et les scientifiques ont déjà étudié plusieurs individus âgés de plus de 100 ans.

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Source : @The Dodo

Les associations montent au créneau 

Cette nouvelle tragédie abîme encore davantage la réputation de SeaWorld. Depuis la sortie du documentaire à charge Blackfish, en 2013, qui dénonçait les conditions de détention de ces mammifères marins, une grande partie de l'opinion publique américaine s'est élevée contre le triste sort réservé à ces animaux. Et la fréquentation des parcs est en chute libre.Aujourd'hui, mardi 22 décembre, l'association PETA (Pour une éthique dans le traitement des animaux) a vivement réagi à la mort d'Unna.https. Dans une longue série de Tweets, l'association a pris position et a condamné "la vie misérable" que SeaWorld offrait à ses animaux (traduction du HuffingtonPost) :

Unna est la 38ème orque utilisée par Seaworld à perdre la vie bien avant d'atteindre l'âge qu'elle pouvait espérer. Bien qu'il soit difficile de parler de "vie", quand celle-ci consistait à être éloignée de sa mère avant même ses six ans.  Être fécondée à 8 ans et donner naissance à un orque mort-né et ainsi être privée de l'enrichissement et de la capacité à s'engager suivant un comportement naturel ont poussé Unna à se précipiter de manière obsessionnelle au fond de la piscine de SeaWorld jusqu'à ce qu'elle se soit gravement blessée au visage.  Si l'infection contractée par Unna est chose fréquente en captivité, il n'y a aucune preuve qu'il en soit de même pour les orques dans la nature. Peta demande à SeaWorld d'arrêter de condamner ces orques à des vies misérables de privation dans des réservoirs lugubres.

Des annonces qui peinent à convaincre

Sous le feu des critiques depuis plusieurs années, SeaWorld avait récemment annoncé un profond changementdesspectacles d'orques et l'agrandissement de certains bassins.En 2016, leur parc de SanDiego devrait ainsi proposer une "nouvelle expérience" aux spectateurs qui mettrait en avant l'importance de protéger ces grands animaux marins. Des annonces qui n'ont pas calmé les défenseurs des animaux.

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Source : @The Dodo

On préfèrerait bien sûr, comme l'a proposé cet homme d'affaires américain, que tous les orcs captifs soient libérés dans un sanctuaire adapté et n'aient plus à tourner et virer dans des bassins minuscules pour amuser les visiteurs.Si comme nous, vous pensez que les parcs aquatiques sont d’un autre âge et quela captivité des grands mammifères marins devrait cesser, signezla pétition de PETA icietcette autresur le siteAvaaz qui a déjà rassemblé près de 80 000 personnes.

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