Le printemps est une période agréable pour les propriétaires de chiens et de chats, mais elle comporte également son lot de dangers pour la santé de leurs animaux. Le danger le plus courant est la piroplasmose, une maladie transmise par les tiques qui détruit les globules rouges de l'animal. Les tiques sont plus actives au printemps et prolifèrent dans les herbes hautes et les fourrés. Les vétérinaires recommandent de vérifier soigneusement le pelage de son animal après chaque promenade en nature et de retirer les tiques avec un crochet spécifique pour éviter une contamination. Si la piroplasmose n'est pas traitée à temps, elle peut provoquer une atteinte rénale grave.
Les chenilles processionnaires constituent également un danger pour les animaux, car leurs poils sont très allergisants et urticants. Les chenilles quittent leur nid en procession pour se transformer en chrysalides dans le sol. Les vétérinaires recommandent une consultation immédiate en cas de contact avec ces chenilles, car elles peuvent être mortelles pour les chiens.
En plus de ces risques, certains végétaux sont également toxiques pour les animaux, notamment le muguet, les lys, les arums, le laurier rose et la digitale. Les propriétaires de chiens et de chats doivent donc être conscients des dangers qui les entourent et prendre les mesures nécessaires pour les protéger. Les vétérinaires recommandent également l'utilisation de produits anti-parasitaires pour prévenir les morsures de tiques et de puces.
Selon Cassandre Leguay, vétérinaire d'une clinique au sud de Caen, les tiques sont très courantes en France, en particulier au printemps : "On en voit très régulièrement au cabinet à partir de mars-avril. Cela représente au minimum un cas une fois par semaine. C'est moins fréquent en hiver, car il y a moins de tiques à cette saison. On s'inquiète si le chien est très abattu et perd l'appétit. La fièvre accompagne souvent la piroplasmose". La température normale d'un chien se situe aux alentours de 38,5°C, ce qui est supérieur à celle de l'homme. Seule une analyse de sang permet de diagnostiquer la piroplasmose et de traiter l'animal avec des injections antiparasitaires.