La préfecture de la Creuse a autorisé, vendredi 27 janvier 2022, les tirs d'effarouchement contre les loups. Cette décision survient après la mort de plusieurs brebis, qui pourraient être imputées à un loup, comme le rapporte le site d'informations 20 Minutes. L'Office Français pour la Biodiversité a ouvert une enquête pour déterminer le responsable des attaques. Il a déjà indiqué qu'il ne pouvait pas écarter le loup.
C'est la seconde fois en dix jours que les autorités procèdent à ce type d'autorisation. La présence du loup dans la région suscite de nombreuses tensions, et chez les éleveurs et agriculteurs, la grogne monte. À tel point que Florian Tournade, membre d'un syndicat agricole, avait même conseillé aux éleveurs et aux agriculteurs de se faire justice eux-mêmes en abattant le loup s'il le fallait.
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Des propos qui avaient déclenché une vague de protestation, y compris au sein du gouvernement. Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, avait rappelé que "tuer ou appeler à tuer une espèce protégée est illégal et constitue un délit".
Lundi 31 janvier 2022, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a indiqué que la question du loup serait abordée "dans le cadre de la présidence française de l’UE".