Insolite

Ce couple dépense 100 000 dollars pour cloner son chien mort d'un cancer

Publié le
29/12/2015

Laura Jacques et Richard Remde, un couple de Britanniques, viennent de solliciter les services d'une entreprise sud-coréenne pour cloner leur chien, Dylan, 12 jours après son décès. Entreprise controversée, Sooam propose un service de clonage commercial pour 100 000 dollars, soit 91 000 euros. Sooam aurait déjà cloné plus de 700 chiens pour des particuliers, ce type de clonage n'étant entouré d'aucune législation.Dylan, mort à huit ans des suites d'un cancer, est le premier chien cloné autant de temps après sa mort, la limite précédente était fixée à cinq jours.

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Source : @Guardian

Le chiot issu du clonage, né d'une mère porteuse, a été baptisé Chance. Son patrimoine génétique est strictement identique à celui de Dylan.

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Source : @Guardian

Laura Jacques a déclaré au Guardianau moment de la naissance de Chance :

J'essaye de réaliser que ce chiot a exactement le même ADN que Dylan. C'est assez déstabilisant mais je me dis que c'est comme si Chance était le chiot de Dylan. 

Expliquant sa démarche, Laura a expliqué:

Je vivais avec Dylan depuis qu'il était tout petit. Je l'ai tellement materné...Il était mon bébé, mon enfant, toute ma vie. 
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Source : @Guardian

La RSCPA, l'équivalent de la SPA au Royaume-Uni, a exprimé son inquiétude à propos du clonage de chiens :

Il y a des préoccupations éthiques et sociales importantes liés à la technologie qui permet le clonage d'animaux. Le clonage des animaux nécessite des procédures qui causent douleur et détresse, avec des taux d'échec et de mortalité extrêmement élevés. Il y a aussi un ensemble de preuves que les animaux clonés souffrent souvent de maladies physiques telles que cancer, pneumonie et troubles de croissance.

Même si on comprend la peine immense qui accompagne la perte d'un animal bien-aimé, on peut douter que le clonage soit la meilleure des réponses.Surtout que les refuges sont remplis de milliers d'animaux formidables en attente d'une seconde chance, qui, tragiquement, finissent souvent euthanasiés faute d'espace disponible. Pensons à eux et privilégions toujours l'adoption à l'achat (et au clonage !).

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