Un ingénieur de 50 ans comparaissait le 5 juillet 2019 devant le tribunal correctionnel de Caen pour avoir abattu un chien à l'aide d'un tournevis, lors d'une journée portes ouvertes de la SPA de Verson, comme le rapporte le site d'informations France 3.Inca, un chien croisé Beauceron de 4 ans, avait succombé après avoir eu le cœur et les poumons perforés. Mais ce n'est pas la première fois que le prévenu se retrouvait face à la justice.
Source : SPA de Verson
Interpellé en juin 2018, il avait reconnu avoir attrapé, puis torturé une quarantaine de chats dans la région caennaise. Les forces de l'ordre avaient rapidement fait le lien avec la mort d'Inca. Carole Etienne, la procureure, explique :
Lors de l'audience, je lui ai demandé moi-même s'il était bien présent à la SPA de Verson dans le créneau horaire qui correspond à la mort d'Inca, le chien beauceron poignardé. Et il me l'a confirmé.
L'homme, père de famille jusqu'alors inconnu de la justice, a attribué ses comportements au traitement contre la maladie de Parkinson, dont il est atteint. Le Requip est connu pour provoquer des effets secondaires. Mais compte tenu des nombreux chefs d'accusation, la présidente du tribunal a estimé qu'on "on ne peut plus parler de pulsion".Une nouvelle expertise a été demandée dans le cadre du procès concernant la mort d'Inca. L'association Stéphane Lamart, qui s'est portée partie civile, réclame 2 000 euros de dommages et intérêts ainsi que 1 200 euros au titre de frais judiciaires. En France, la cruauté envers les animaux est punie, dans les cas les plus graves, de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.