La mort de l'ours, abattu en Ariège le 9 juin 2020, continue de faire couler beaucoup d'encre. D'un côté, les défenseurs des animaux réclament que justice soit faite. De l'autre, les éleveurs, sans se réjouir ouvertement de la mort de l'animal, ne la pleurent pas non plus.Afin de faire bouger les choses, la Sea Shepherd, Pet Alert, ainsi que plusieurs donneurs anonymes, ont décidé de mettre en jeu une récompense de 30 000 euros pour toute information permettant l'arrestation du ou des coupables. Mais cette proposition est loin de faire l'unanimité, et certains y voient une invitation à la délation. Pour Christine Téqui, la présidente socialiste du conseil départemental de l’Ariège,le choix est très clair :
Que la montagne reste muette. C’est la meilleure réponse qui peut être apportée à ceux qui pensent que tout s’achète sans se soucier de la haine et de la violence que leur initiative va engendrer.
Source : DR
Que dire, pourtant, de la violence que subisse les ours de la part de ceux qui s'y opposent farouchement, oubliant, sans doute, qu'ils font partie intégrante de la biodiversité française. Mais Christine Téqui poursuit :
Quitte à ce que la mort de cet ours figure dans la rubrique des meurtres non élucidés, je souhaite que les Ariégeoises et les Ariégeois démontrent qu’ils ne peuvent pas être achetés, car ils ne sont pas à vendre.
Une manifestation contre la mort du plantigrade aurait dû être organisée le samedi 20 juin 2020, mais elle a finalement été annulée en raison des risques engendrés pour l'ordre public. La récompense offerte, de son côté, est toujours d'actualité. Si vous avez la moindre information, n'hésitez pas à contacter la Sea Shepherd : [email protected].