La mort du lion Cecil, abattu par le dentiste américain Walter Palmer en juillet dernier pour 50 000 dollars (45 000 euros), a suscité une vague d'émotion sans précédent.En réaction, l'agence américaine de protection de la nature (US Fish and Wildlife Service) a annoncé hier, lundi 21 décembre, que les lions d'Afrique et d'Inde seraient désormais considérés "espèces protégées".
Ce sont les mots de l'agence pour qualifier la diminution récente des populations de lions. Il ne reste en effet plus que 20 000 individus de l'espèce concernée en Afrique et en Inde. On estime qu'ils étaient 500 000 au début du XXe siècle et 200 000 dans les années 1950.
Source : @FWS
C'est donc la mort très médiatisée du lion Cecil, icône du Parc National Hwange au Zimbabwe, qui a motivé cette décision.«Aujourd’hui, nous vous racontons l’histoire du point de vue des lions», a ainsi annoncé Dan Ashe, le directeur de l’agence américaine.
Source : @ParisMatch
Malheureusement, ce changement de statut n'interdit pas totalement la chasse des lions pour les trophées. Il met seulement "la barre beaucoup plus haute" pour ceux qui feront la demande d'un permis de chasse au lion.
Cette décision ne portera donc pas un coup d'arrêt au commerce très lucratif de la chasse au trophée.Nous vous en parlions il y a peu, chaque année, ce sont près de 7 000 lions qui sont élevés dans des fermes pour servir de trophée à de riches chasseurs.
Source : @BloodLionEspérons que ce changement de statut empêche que ces magnifiques animaux disparaissent et ouvre la voie à l'abolition de la pratique absurde et révoltante de la chasse au trophée.
Image de couverture : @animauxdico