
Au mois de décembre 2021, le tribunal administratif de Lyon a donné raison à l'association One Voice, qui avait déposé un recours contre un arrêté en date du mois de mai dernier. Cet arrêté, prise par la préfète de l'Ain, autorisait le déterrage des blaireaux par les veneurs au cours de la période complémentaire, du 15 mai au 31 août 2021.
L'association dénonce :
Les chasseurs n’en ont jamais assez. Il leur faut pouvoir tuer y compris pendant la période de reproduction, des jeunes tout juste nés, avant même leur sevrage. Tout ça, nous le savons depuis bien longtemps, mais les préfectures continuent d’aller dans leur sens et de publier des arrêtés sans données consolidées, sans suivre la procédure comme il se doit.
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Le tribunal administratif a rendu son jugement en partant du principe que l'arrêté a été "édicté à la suite d’une procédure irrégulière dans des conditions de nature à l’entacher d’illégalité". Si One Voice salue cette décision, elle regrette que des blaireaux aient malheureusement perdu la vie en raison de la prise de position de la préfecture.
Le déterrage des blaireaux est une pratique violente et cruelle, dont le seul but est de faire souffrir les animaux. Les blaireaux sont encore considérés comme des animaux nuisibles, ce qui pousse les départements à autoriser leur abattage. Un statut de nuisible que contestent de nombreuses associations.